De l’adolescence à la ménopause, le suivi gynécologique est indispensable. Il permet d’assurer la contraception, le traitement substitutif et le dépistage des cancers.
Le Suivi Gynécologique
- La Ménopause -
Définition, Diagnostic
& Traitements
Solutions non-Hormonales
Traitement hormonal
Prise de Poids ?
Saignements
Post–Ménopausique
- Frottis Cervico Vaginal -
- Papilloma Virus -
- L'Endométriose -
Définition, Causes,
Symptômes & Traitements
Questions Grossesse & Cancer
Qu'est-ce que l'Adénomyose ?
Choix - Efficacité - Méthodes
Contre-Indications & Risques
Contraception selon l'Âge
Il existe deux types de pilule : la pilule oetroprogestative (combinée) et la pilule progestative.
Son mode d’action est le blocage de l’ovulation, l’épaississement de la glaire cervicale, la modification de l’endomètre. Il existe un grand nombre de pilules oestroprogestatives, classées par « génération ». Pour les progestatifs seuls, on parle des micro ou macro-progestatifs en fonction de leur dosage. Vous remarquerez qu’il existe des piluliers de 21 ou 28 jours en fonction du type de contraceptifs.
Le choix de votre pilule est réalisé par votre gynécologue en fonction de critères médicaux mais également propre à vos attentes. Il s’agit du moyen de contraception le plus prescrit, très efficace si la prise quotidienne est rigoureuse. Cependant, la pilule est peu judicieuse si vous êtes confrontés à des troubles de la malabsorption, des vomissements ou diarrhées fréquentes, ou tout simplement très distraite quant à la prise quotidienne d’un médicament.
Les effets secondaires de la pilule ne sont pas obligatoires mais peuvent inclure: nausées, tensions mammaires, trouble de l'humeur, rétention hydrosodée, algies pelviennes, troubles de la libido... Ces symptômes s'améliorent typiquement après deux à trois mois. Si ces troubles persistent, il faut en référer à votre médecin afin d’envisager un autre type de contraceptifs ou afin d’exclure une autre cause. Attention tous symptômes n’est pas toujours liés à la pilule.
La pilule quelle que soit sa forme présente une efficacité contraceptive mais peut également présenter des effets bénéfiques en cas de syndrome pré-mensuel, de ménorragie, de kystes fonctionnels de l’ovaire ou de l’acné. La pilule est donc parfois prescrite en dehors de toute demande contraceptive.
Il s’agit d’une contraception combinée, oestro-pogestative, d’application hebdomadaire. Il diminue le risque d’oubli et de malabsorption grâce à l’absorption des hormones à travers la peau.
Il s’agit d’un anneau en plastique flexible à insérer au fond du vagin provoquant la diffusion d’hormones oestroprogestatives à travers la paroi vaginale. Il reste en place 3 semaines avec une semaine de pause, correspondant à la période de menstruation. Il se place et se retire aisément de la même façon que les tampons vaginaux.
Il s’agit d’un progestatif de longue durée d’action réversible administré par injection intramusculaire tous les 3 mois. C’est une méthode invisible et discrète, cependant elle demande des consultations plus fréquentes.
De la taille d’une allumette, ce petit bâtonnet souple (progestatif seul) est placé dans le bras sous anesthésie locale en consultation. Sa durée d’action est de trois ans. Il est le moyen de contraception le plus efficace. Il peut provoquer la diminution, voire la disparition des règles, ou au contraire, entraîner de petits saignements anarchiques qui peuvent être gênant au quotidien. L’implant est donc intéressant lors de contre-indications aux oestro-progestatifs, si la patiente est peu compliante ou s’il existe des troubles de malabsorption, par exemple.
Il s’agit d’un petit objet en forme de T, inséré dans l’utérus pour une durée de trois à cinq ans. Il existe deux sortes de stérilet, le stérilet au cuivre qui rend les spermatozoïdes inactifs et empêche l’implantation d’une grossesse. Les règles surviennent et sont souvent plus abondantes.
Le stérilet hormonal (progestatif) qui amincit l’endomètre et épaissit la glaire cervicale. Les règles peuvent être diminuées, voire même supprimées. Ce stérilet hormonal a une efficacité supérieure par rapport au cuivre.
La mise en place du stérilet se fait en consultation, lors des règles pour faciliter l’insertion. Il est conseillé de prendre un antalgique une heure avant pour plus de confort lors de la mise en place. Un contrôle échographique est nécessaire après six semaines afin de s’assurer du bon positionnement du stérilet.
Près d’un tiers des patientes sont agréablement surprises par le stérilet hormonal et bénéficient d’une contraception silencieuse durant cinq ans, sans règles et sans symptômes péjoratifs. Cependant, une petite proportion des patientes rapportent des épisodes de saignements anarchiques, de douleurs pelviennes, des kystes ovariens ou des effets hormonaux systémiques comme des céphalées, de l’acné, prise de poids ou encore troubles de l’humeur.
Les préservatifs sont moins efficaces que tous les autres moyens de contraceptions précédemment cités. Cependant, Leur utilisation est très importante pour se protéger des maladies sexuellement transmissibles, là où les autres méthodes de contraception n’interviennent pas. Attention, se méfier de ses méthodes dites « naturelles ».
La stérilisation est une procédure chirurgicale, le plus souvent laparoscopique, qui permet une contraception permanente. La ligature tubaire ou salpingectomie bilatérale (pour les femmes) et la vasectomie (pour les hommes) sont les deux procédures de stérilisation les plus communes. Cette option est envisageable lorsque le désir de grossesse est terminé, après une réflexion aboutie et après l’accord de votre gynécologue. Il est important d’avoir envisagé tous les autres moyens de contraception avant de se lancer dans une telle intervention. Au Luxembourg, la procédure de stérilisation n'est pas remboursée.
L'Institut de Gynécologie et d'Obstétrique
121 A route d'Arlon / L-1150 LUXEMBOURG